Professeur: Dr. Gunter Henn (http://www.henn.com) - Date: 2015 - Degré d'étude: Master Semestre 3 (TU DRESDEN)

 

 

 

La tour, suite et nouvelle ville verticale 

 

Gangnam-gu est le plus riche arrondissement de la ville de Séoul, capital de la Corée du Sud. On y trouve en particulier nombre de sociétés travaillant sur les technologies de l’information. Le site du projet est la propriété de Hyundai, qui désire installé son siège principal et y construire ce qu’on appelle un Autostadt (ville voiture) comprenant un grand nombres d’activités tel que des bureaux, des logements, des centres commerciaux, des hôtels, et tout sorte d’activité que l’on trouve actuellement en ville. 

 

L’enjeux de cette ville vertical est déjà un concept en soi, mais j’ai d’abord porté mon intérêt sur l’urbanisme et à l’identité local, en étant très critique sur l’état des tours existantes et leur manque de liens avec la population et le bâtit, c’est donc avec une reconnaissance du tissu existant que j’ai décidé d’établir mon concept basé sur l’identité, pour tendre vers une évolution cohérente, en partant des petites constructions pour arriver aux tours. 

 

 

Concept et programme

 

La parcelle du projet se trouve à la rencontre de deux systèmes de grandes constructions bien distinct (fig1), et le reste de la ville est composé de petits commerces et d’habitations occupants des petites constructions allant de R+1 à R+7. Mise à part les grandes constructions, il y a dans la ville un tissu urbain bien identifiable et régulé avec une grande rigueur. Le manque de reconnaissance de cette identité attire mon intérêt et me permet de questionner cette ville verticale qui est en soit, déjà en désaccord avec la ville où elle se situe.

Le concept du projet veut donc renouer le lien avec le tissu existant en se servant des codes déjà mis en place. Il reconnait une certaine hauteur jusque là existante, pour la renforcée et la marquée à jamais. Pour ce faire un nouveau socle placé a la hauteur du bâti existant vient marqué ce passé et propose un futur en hauteur. Ensuite, il y a deux tours composées de blocs qui reprennent les proportions de l’ancien bâti et qui forme un réseau de circulation semblable au code de la ville horizontale. Le projet tente de proposer une ville verticale basée sur les codes des villes horizontale tout en gardant l’ambition des qualités de la verticalité.